La Russie pourrait limiter sa production de pétrole

La Russie pourrait limiter sa production de pétrole

Répondant à la question d’un journaliste qui demandait s’il existe aujourd’hui des conditions préalables à la réduction de la production de pétrole, le vice-premier ministre a déclaré que de tels risques existent. Ils seront évalués prochainement.

Novak a déclaré plus tôt en février que la production en Russie en janvier était restée au niveau de décembre, soit environ 9,8 à 9,9 millions de barils par jour. Au début du mois de février, elle se situait au même niveau.

 

À la fin de l’année dernière, il a annoncé que la Russie, en raison des restrictions de prix du pétrole russe dans l’UE et les pays du G7, est prête à réduire sa production de pétrole au début de 2023 de cinq à sept pour cent, c’est-à-dire de 500 à 700 mille barils par jour. L’agence rappelle que les sanctions pétrolières occidentales sont entrées en vigueur le 5 décembre 2022.

 

L’Union européenne, les pays du G7 et l’Australie ont introduit une limite de 60 dollars par baril pour le prix du pétrole russe destiné au transport maritime.

 

La Russie menace l’Amérique pour le sabotage de Nord Stream

Moscou exige une enquête internationale ouverte, la punition des coupables et des compensations après l’accusation du journaliste selon laquelle le tandem États-Unis-Norvège a fait sauter le gazoduc Russie-Europe occidentale l’année dernière.

« En juin dernier, des plongeurs des Marines américains de la base de Panama City, en Floride, ont placé des explosifs C-4 ultra-sophistiqués sur les gazoducs Nord Stream 1 et Nord Stream 2 lors de l’exercice naval BALTOPS 2022 de l’OTAN. Le C-4 libère normalement des signaux à ultra-basse fréquence, quelque chose comme le son d’une harpe, disent les experts. Trois mois plus tard, des avions de surveillance norvégiens P-8, lors d’un vol de routine, ont largué des bouées sonar spéciales en pleine mer, près des explosifs précédemment placés. Ces bouées, qui flottent dans la Baltique, ont reconnu la « musique » des explosifs et… ‘Bam!' ».

 

C’est par ces mots que Seymour Hersh (85 ans), doyen du journalisme d’investigation américain et lauréat du prix « Pulitzer » en 1970, après avoir dénoncé les crimes de guerre américains au Vietnam au milieu du XXe siècle, a décrit mercredi dernier sur son blog l’exécution du sabotage de deux gazoducs Russie-Europe occidentale, prétendument sur ordre direct du président américain Joseph Biden. Le texte de Hersh intitulé « Comment l’Amérique a fait tomber Nord Stream 2 » se réfère à une seule source anonyme, « en détail avec le cours des neuf mois de préparations secrètes pour cette action » par un petit groupe d’officiels du sommet du gouvernement américain.