Le pétrole Brent est maintenant à 85,34$.

Le pétrole Brent est maintenant à 85,34$.

Par ailleurs, le rapport hebdomadaire a montré une baisse des stocks, annonçant une plus forte demande, rapporte l’agence Mina.

 

Selon les données publiées sur le site OilPrice, la croissance de la valeur de « l’or noir » se poursuit aujourd’hui, si bien que le prix du pétrole Brent est actuellement de 85,34 dollars. Le pétrole brut WTI se négocie actuellement à 78,68 $.

 

Les investisseurs se sont concentrés sur le discours du président de la banque centrale américaine, Jerome Powell.

 

Selon Craig Erlam, d’OANDA, les traders étaient plus défensifs, s’attendant à un ton plus hawkish, mais Powell s’est retenu.

 

Le marché espère qu’une hausse des taux moins agressive pourrait épargner à l’économie américaine un fort ralentissement, voire une baisse de l’activité, ce qui affecterait la demande de pétrole.

 

La Chine est sur le point de connaître une forte reprise de la consommation après la levée des mesures strictes visant à lutter contre la propagation du virus Covid-19.

Comme l’indique Stephen Brennock de PVM, l’offre mondiale n’augmentera que modestement, et la demande va, de l’avis général, bondir, ce qui signifie que ces deux facteurs clés du marché vont converger dans les mois à venir.

Selon les données de l’American Petroleum Institute, les prix ont également été soutenus par une baisse des stocks de pétrole brut de 2,2 millions de barils aux États-Unis la semaine dernière.

 

Par ailleurs, l’OPEP a annoncé que, mardi, le prix du baril de pétrole de ses membres s’est établi à 80,50 dollars.

 

La Chine représente le facteur principal

L’Agence internationale de l’énergie (AIE) s’attend à ce que la Chine soit « responsable » de la moitié de la croissance de la demande mondiale cette année, a déclaré son directeur, Fatih Birol, en soulignant le bond de la demande de carburéacteur.

L’Arabie Saoudite, premier exportateur mondial, a augmenté les prix du pétrole pour les clients asiatiques pour la première fois en six mois en raison d’une reprise anticipée de la demande, notamment en Chine.

Dans le même temps, les marchés suivent avec anxiété les conséquences du terrible tremblement de terre en Turquie et en Syrie. Selon les données actuellement disponibles, plus de 5 000 personnes sont mortes, et l’on craint que le nombre de victimes ne soit beaucoup plus élevé.