Les réunions de la Banque centrale européenne et de la Banque d’Angleterre ont lieu aujourd’hui. Les deux banques centrales publieront leurs futurs plans de politique. Les acteurs du marché s’attendent à ce que la BCE augmente ses taux d’intérêt. La banque prévoira probablement plusieurs autres hausses au cours des mois suivants. Toutefois, les analystes ne s’entendent pas sur l’ampleur de ces augmentations.
L’inflation galopante a frappé la zone euro, obligeant la banque centrale à relever ses taux à un rythme record. La récession économique provoquée par la pandémie de coronavirus a lourdement pesé sur l’Europe. La crise énergétique qui a suivi les sanctions prises par l’Europe à l’encontre de la Russie pour son invasion de l’Ukraine n’a fait qu’aggraver la situation.
Les économistes s’attendent à ce que la BCE relève ses taux d’un point de pourcentage, pour atteindre 2,5% au total. La banque a fait allusion à une telle augmentation en décembre. Toutefois, la présidente de la BCE, Christine Lagarde, devra probablement répondre à des questions concernant des hausses de taux moins importantes à partir de mars.
La Réserve fédérale américaine a déjà annoncé mercredi qu’elle allait ralentir le rythme de sa politique agressive. L’agence ne disposait pas d’une grande marge de manœuvre, car le pays commençait à se diriger vers une récession économique. De nouvelles données ont également montré qu’il pourrait y avoir des problèmes dans la zone euro. Si la Fed a relevé ses taux hier, elle a également déclaré que l’inflation diminuait enfin. Il n’est donc plus nécessaire d’augmenter les taux d’intérêt.
En janvier, les licenciements ont atteint leur niveau le plus élevé depuis deux ans. Comment cela se fait-il ?
Un nouveau rapport a montré que le nombre de licenciements a atteint son plus haut niveau en deux ans le mois dernier aux États-Unis. Les marchés ont été durement touchés. Selon l’enquête, les entreprises technologiques ont supprimé des emplois à un rythme presque record. Elles tentent de se préparer à une éventuelle récession économique. En conséquence, 102 943 employés ont perdu leur emploi. C’est presque le double par rapport à décembre.
Les analystes ont noté que si la Fed n’abandonne pas plus rapidement sa politique agressive de relèvement des taux, les licenciements se poursuivront probablement. Des entreprises de premier ordre, telles qu’Amazon et Microsoft, ont supprimé des milliers d’emplois en janvier, imputant les licenciements à la baisse de la demande des consommateurs.
