Le PIB chute et atteint son plus bas niveau

Le PIB chute et atteint son plus bas niveau

Points clés

  • La croissance du PIB de l’Australie a ralenti à 0,2% au quatrième trimestre, ce qui est inférieur aux prévisions.
  • Le taux de croissance annuel est tombé à 1,5%, le plus bas depuis le début de 2021.
  • Les dépenses de consommation pour les produits de première nécessité ont augmenté, tandis que les dépenses discrétionnaires ont diminué.
  • Les hausses de taux de la RBA ont entraîné un recul de l’inflation globale.
  • Les perspectives économiques suggèrent un démarrage lent en 2024, avec des attentes d’amélioration dans la seconde moitié de l’année.

 

Le PIB du quatrième trimestre augmente de 0,2%, la croissance annuelle ralentit à 1,5%

L’économie australienne a connu une modeste augmentation de la croissance du PIB de 0,2% au cours du trimestre de décembre, en deçà de la croissance attendue de 0,3 %. Cela représente une légère décélération par rapport à l’expansion de 0,3% du trimestre précédent. Le taux de croissance annuel a ralenti à 1,5%, marquant une baisse significative par rapport aux 2,1% du trimestre précédent et atteignant le point le plus bas depuis le début de 2021.

 

Hausse de 0,7% pour les produits de base, baisse de 0,9% pour les produits discrétionnaires

Fait marquant, les dépenses des ménages n’ont pas alimenté la croissance économique au cours du dernier trimestre de l’année. Une ventilation révèle une augmentation de 0,7% des dépenses essentielles, contre une baisse de 0,9% des dépenses discrétionnaires. Des catégories clés telles que l’électricité, le loyer, l’alimentation et la santé ont vu leurs dépenses augmenter, tandis que des secteurs tels que les hôtels, les cafés, les restaurants et l’achat de nouveaux véhicules ont diminué.

 

Les hausses de taux de la RBA ramènent l’inflation à son plus bas niveau depuis deux ans

En réponse aux pressions inflationnistes, la Reserve Bank of Australia (RBA) a augmenté ses taux d’intérêt de 425 points de base depuis mai 2022. Cette position agressive a permis à l’inflation globale de tomber à son plus bas niveau depuis deux ans, ce qui montre que les mesures prises par la banque centrale commencent à porter leurs fruits.

 

La RBA prévoit un ralentissement de la croissance à 1,3% d’ici à la mi-2024

Dans un contexte mondial difficile, avec des économies comme celles du Japon et de la Grande-Bretagne qui entrent en récession et une croissance de la zone euro qui s’essouffle, le paysage économique de l’Australie a résisté tout en restant prudent. La RBA prévoit un ralentissement continu de la croissance à 1,5% d’ici la fin de l’année dernière, puis à 1,3% d’ici le milieu de l’année 2024.

 

Le PIB par habitant baisse de 0,3%, les économies atteignent 3,2%

Un aspect intéressant de la situation économique actuelle est le PIB par habitant, qui a connu une baisse de 0,3% en décembre, pour le troisième trimestre consécutif. En revanche, le taux d’épargne des ménages a augmenté, passant de 1,9% au trimestre précédent à 3,2%, ce qui témoigne d’un climat de consommation prudent.

 

Le trading fait progresser le PIB de 0,7%, 2024 Perspectives fractionnées

Le trade net est devenu un moteur de croissance important, contribuant à hauteur de 0,7 point de pourcentage à la croissance du PIB au quatrième trimestre. Ce coup de pouce intervient dans un contexte de recul des importations, ce qui souligne le rôle central de trading dans les performances de l’économie.

 

En ce qui concerne l’avenir, on s’attend à une année 2024 bifurquée. Les premiers mois devraient être marqués par la persistance des pressions liées au coût de la vie. Toutefois, une combinaison de réductions d’impôts et de taux devrait apporter un soulagement, conduisant à un redressement économique au cours de la seconde moitié de l’année. Les analystes et les représentants du gouvernement soulignent l’évolution du paysage économique, indiquant qu’il s’agit d’un « conte des deux moitiés », comme l’a décrit l’analyste Harry Murphy Cruise, déplaçant les équilibres des pressions inflationnistes vers des stratégies axées sur la croissance.