PayPal, société fintech spécialisée dans les paiements électroniques, a annoncé une hausse de ses bénéfices trimestriels. Elle a revu à la hausse ses prévisions pour l’année après que des économies de coûts et des ventes en ligne solides ont permis d’augmenter les marges bénéficiaires.
Le chiffre d’affaires du premier trimestre a augmenté de 10%, hors effets de change, pour atteindre 7,04 milliards de dollars, ce qui est légèrement supérieur aux prévisions de 7 milliards de dollars.
La société a déclaré que le volume des paiements a augmenté de 12%, hors effets de change, pour atteindre 354,5 milliards de dollars à la fin du premier trimestre qui s’est achevé le 31 mars, tandis que le nombre de transactions a bondi de 13% pour atteindre 5,8 milliards.
La marge d’exploitation ajustée au premier trimestre était de 22,7%, contre 20,7% l’année dernière. Malgré cela, la direction a annoncé une reprise plus faible pour le reste de l’année. La croissance de la marge d’exploitation d’une année sur l’autre devrait désormais être d’au moins 100 points de base, contre des prévisions antérieures d’environ 125.
Le bénéfice ajusté par action (BPA) de janvier à mars s’est élevé à 1,17 dollars.
D’une année sur l’autre, PayPal s’attend à ce que le bénéfice ajusté augmente d’environ 20% pour atteindre 4,95 dollars par action, ce qui est supérieur à l’estimation consensuelle de 4,88 dollars.
La société a déjà indiqué qu’elle mettait l’accent sur la réduction des coûts, étant donné que l’inflation a eu un impact négatif sur la consommation de biens de consommation non essentiels. En janvier, PayPal a annoncé qu’elle allait licencier 7 % de ses effectifs, soit environ 2 000 personnes, dans un contexte économique où les taux d’intérêt élevés alimentent les craintes d’une éventuelle récession.
Crash après la pandémie
Cette entreprise a été l’une des plus grandes gagnantes pendant la pandémie, lorsque les citoyens étaient principalement orientés vers l’utilisation de sa plateforme pour les achats électroniques. Toutefois, la croissance s’est ralentie l’année dernière après la levée officielle des mesures de lutte contre la pandémie et la détérioration des conditions macroéconomiques.
Le prix des actions de l’entreprise, qui a dépassé les 300 dollars pendant la pandémie, oscille aujourd’hui autour de 75 dollars.
