Actions européennes : Stoxx 600 +0,35%, -1,6% technologiques

Actions européennes : Stoxx 600 +0,35%, -1,6% technologiques

Points clés

– Les actions européennes affichent des résultats mitigés ; le secteur minier est en hausse de 1,3 % et le secteur technologique est en baisse de 1,6 %.

– L’inflation britannique est de 3,2%, légèrement supérieure aux prévisions, avec un taux de base de 4,2%.

– L’inflation américaine atteint 3,5 %, celle de la zone euro 2,4 %, ce qui témoigne de la diversité des défis à relever.

– La Banque d’Angleterre maintient ses taux à 5,25 %, tandis que M. Powell de la Fed entrevoit une évolution complexe des taux.

 

 

Mercredi, les marchés boursiers européens ont présenté un tableau important et varié. L’indice Stoxx 600, un indicateur clé, a connu une hausse modeste de 0,35 %, soutenue par une augmentation notable des valeurs minières, qui ont grimpé de 1,3 %. Toutefois, cette dynamique positive a été tempérée par une baisse significative de 1,6 % des valeurs technologiques. En France, l’indice CAC 40 a progressé de 0,5 %, tandis que le DAX allemand a enregistré un gain minime de 0,1 %. En revanche, l’indice britannique FTSE 100 est resté stable, ce qui témoigne de la prudence des investisseurs britanniques.

 

Les actions américaines plongent pour la troisième journée consécutive

De l’autre côté de l’Atlantique, le marché boursier américain a connu sa troisième journée consécutive de baisse. L’indice S&P 500 a chuté, reflétant les inquiétudes des investisseurs concernant les indicateurs économiques nationaux et les impacts potentiels au niveau mondial. Ce repli du marché américain contraste avec les performances mitigées mais un peu plus stables observées sur les marchés européens.

 

Inflation britannique à 3,2 %, supérieure aux prévisions

Les données relatives à l’inflation au Royaume-Uni pour le mois de mars indiquent un taux de 3,2 %, légèrement supérieur aux attentes des économistes (3,1 %). Il s’agit d’une baisse par rapport au taux de 3,4 % du mois précédent, mais cela reste une préoccupation importante. Le taux maximal était de 11,1 % à la fin de l’année 2022, ce qui montre quelques signes d’apaisement. Notamment, l’inflation de base, qui exclut les éléments volatils tels que les denrées alimentaires et l’énergie, s’est établie à 4,2 %, soit moins que les 4,1 % prévus. Cependant, l’inflation des services, un moteur essentiel de l’inflation globale, a été signalée à 6 %, dépassant les attentes de 5,8 %. Ces tendances ont des implications importantes pour les politiques monétaires futures et la santé économique.

 

Hausse de l’inflation aux États-Unis à 3,5 %, zone euro à 2,4

Aux États-Unis, l’inflation a atteint 3,5 % en mars, soit une hausse par rapport aux 3,2 % précédents, ce qui indique la persistance de pressions inflationnistes malgré des politiques monétaires agressives. En revanche, le taux d’inflation estimé de la zone euro s’est établi à 2,4 %, ce qui témoigne d’une dynamique différente et peut-être de défis différents de ceux des États-Unis.

 

La Banque d’Angleterre maintient son taux d’intérêt à 5,25 %.

La Banque d’Angleterre maintient son taux d’intérêt actuel à 5,25 %, le gouverneur Andrew Bailey indiquant qu’il est évident que des taux plus élevés permettent de maîtriser l’inflation. Une éventuelle baisse des taux est prévue en juin, reflétant une perspective prudente mais optimiste. Dans le même temps, le président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, a reconnu la nécessité de progresser davantage vers l’objectif d’une inflation de 2 % aux États-Unis, suggérant que le chemin vers des taux plus bas pourrait être plus long et plus complexe que prévu. Cette divergence dans les positions politiques souligne la diversité des conditions et des défis économiques des principales économies.

Cette analyse donne un aperçu des tendances financières mondiales actuelles, en soulignant l’interaction entre les mouvements des marchés boursiers et les données sur l’inflation, qui sont essentielles pour prévoir les futures politiques monétaires et la santé économique.