Ainsi, la semaine dernière, les prix du pétrole ont chuté de plus de trois pour cent. Les investisseurs craignent un affaiblissement de la demande, alors que les banques centrales augmentent les taux d’intérêt pour ralentir la croissance économique et ainsi supprimer l’inflation, rapporte l’agence Mina, se référant à SEEbiz.
Le prix du baril sur le marché londonien a baissé la semaine dernière de 3,5% à 82,78$ ; sur le marché américain, le baril a baissé de 3,7% à 76,68$. Dans la matinée, les prix de ce produit énergétique ont baissé sur les deux marchés, de sorte que le pétrole Brent coûte actuellement 81,33 dollars, tandis que le pétrole WTI est vendu à 75,33$ le baril, selon les données publiées sur le site OilPrice.
Après la hausse enregistrée une semaine plus tôt, les prix du pétrole ont été sous pression la semaine dernière, car il est devenu de plus en plus évident que la Réserve fédérale (Fed) augmentera les taux d’intérêt plus que prévu en raison de l’inflation élevée.
Cela signifie que la demande de pétrole va s’affaiblir parce que la croissance de la plus grande économie du monde et du plus grand consommateur de pétrole va ralentir.
L’inquiétude des traders a été provoquée par la déclaration du président de la Fed, Jerome Powell, qui a averti en milieu de semaine dernière que les taux d’intérêt pourraient être augmentés davantage et à un rythme plus rapide que prévu.
Les prix du pétrole sont proches de 82$ sur les marchés mondiaux
Les prix du pétrole sont restés vendredi sous la barre des 82$ sur les marchés internationaux, sous la pression des craintes que des hausses de taux d’intérêt plus agressives aux États-Unis d’Amérique (USA) ne ralentissent l’économie et la demande pour ce produit énergétique.
Sur le marché londonien, le prix du baril était 21 cents plus élevé dans l’après-midi qu’à la précédente clôture des échanges et s’élevait à 81,8$. À New York, le baril s’est échangé à un prix presque inchangé de 75,82$.
