Le ratio dette/PIB de la Chine devrait diminuer

Le ratio dette/PIB de la Chine devrait diminuer

La dette totale en pourcentage du PIB a augmenté à la fin de 2022, passant de 262,8% à 273,2%, selon Bloomberg, citant des interprétations du texte publié par le Quotidien économique.

 

Le texte contient des données provenant d’un rapport compilé par l’Institut national pour les finances et le développement (NIFD). Ces interprétations interviennent à un moment où les préoccupations concernant les finances et les dettes des administrations locales augmentent. Les revenus réalisés par ces administrations ont diminué l’année dernière alors que la politique de tolérance zéro et de baisse continue des valeurs foncières était mise en œuvre, tandis que leur consommation a continué à augmenter.

 

Les économistes, quant à eux, appellent le gouvernement central à emprunter davantage pour favoriser la reprise économique du pays cette année et réduire le poids de la dette des administrations locales.

 

Bien que le ratio dette/PIB ait augmenté depuis le début de la pandémie, la croissance est restée nettement inférieure à celle des autres grandes économies, ce qui signifie que la Chine a utilisé un montant relativement faible de dette pour alimenter la reprise économique, indique le texte.

 

Augmentation de la dette

La croissance de la dette de la Chine par rapport au PIB l’année dernière a entraîné un ralentissement de la croissance économique, selon le rapport du NIFD cité en référence dans le texte. Le coefficient pour le secteur gouvernemental a augmenté plus rapidement que prévu, tandis que l’augmentation de la dette des entreprises a augmenté avec la croissance du nombre de prêts accordés par les banques aux entreprises.

En revanche, le coefficient pour le secteur des ménages est resté inchangé en raison d’une baisse des actifs et du fait que les revenus ont été affectés par les épidémies et les mesures de lutte contre le coronavirus, selon le NIFD.

 

Le taux d’endettement de l’économie a augmenté de 24 points de pourcentage en 2020 avant de baisser de huit points de pourcentage l’année suivante, lorsque la croissance économique a repris, selon les données du FNIF.