L’inflation dans les pays de l’OCDE a baissé en mars à 7,7%.

Le taux d’inflation annuel était de 7,7% en mars dans les pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), en baisse par rapport aux 8,8% enregistrés en février, a déclaré le groupement international jeudi.

Cette baisse est due à la diminution des prix de l’énergie dans les pays de l’OCDE. L’inflation énergétique en mars était de 1,3%, contre 11,9% en février, selon l’annonce rapportée par l’agence Anadolu.

Le plus haut niveau d’inflation annuelle a été de 10,7% en octobre 2022, a rappelé l’organisation. L’inflation annuelle a diminué en mars dans 34 des 38 pays de l’OCDE.

Le communiqué ajoute que le Japon, le Luxembourg, l’Espagne et la Suisse ont enregistré des taux d’inflation inférieurs à 4% au niveau le plus bas, tandis que l’inflation en Hongrie et en Turquie dépassait encore 20%.

Du côté du Groupe des Sept, l’inflation annuelle a ralenti à 5,4% en mars, contre 6,4% en février.

L’inflation annuelle dans la zone euro est passée de 8,5% à 6,9%, tandis que dans le groupe des 20, elle est passée de 8% à 6,9% au cours de la même période.

Réactions sur les marchés des valeurs mobilières et du pétrole brut

Après la dernière décision de la Réserve fédérale américaine (Fed) de relever les taux d’intérêt de 0,25 point, le marché boursier a semblé écarter la possibilité que le président de la Fed, Jerome Powell, ait une autre hausse de taux dans sa manche. En outre, de nouvelles baisses des prix du pétrole brut ont indiqué des préoccupations croissantes au sujet d’une récession américaine.

Le pétrole brut Texas WTI a chuté jusqu’à 68,5 dollars le baril, reflétant les inquiétudes liées à l’affaiblissement de la croissance économique dans les principales économies.

M. Powell a toutefois laissé entendre qu’une augmentation des taux d’intérêt au-delà de 5% pourrait être la dernière du cycle actuel.

Bien que le chef de la Fed ait déclaré qu’il y avait un fort soutien pour augmenter les taux de 25 points de base cette semaine, il a suggéré que les responsables pourraient mettre en pause leur campagne d’augmentation des taux d’intérêt en juin avec cet environnement économique. M. Powell a également reconnu que le rythme des prêts bancaires s’était ralenti.