La réouverture ne sera pas facile: L’économie chinoise

La Chine a maintenu sa politique stricte de zéro COVID depuis les premières épidémies. Cependant, le pays est enfin prêt à rouvrir ses portes. Des manifestations historiques ont récemment provoqué de fortes turbulences dans plusieurs grandes villes. En conséquence, le gouvernement a rapidement annoncé qu’il allait assouplir les restrictions.

Même si la Chine s’affranchit assez rapidement de ses restrictions en matière de pandémie, les inquiétudes concernant la chute de l’économie demeurent. Les cas de virus pourraient à nouveau augmenter. Dans ce cas, les personnes présentant des cas légers ou faciles devront rester chez elles, tandis que les cas plus graves devront être transférés à l’hôpital. En outre, les entreprises pourraient manquer de fournitures ou perdre des clients. Les analystes estiment que les six prochains mois pourraient s’avérer particulièrement volatils.

Selon Goldman Sachs Group Inc, le pays devrait afficher une croissance économique inférieure au consensus au cours des premiers trimestres de 2023. Toutefois, les premières étapes de la réouverture seront probablement négatives pour l’économie chinoise. La même chose s’est déjà produite dans d’autres économies d’Asie de l’Est.

Par ailleurs, Morgan Stanley a déclaré que l’économie du pays resterait probablement médiocre au cours du premier semestre 2023. Standard Chartered Plc a également annoncé que la croissance des dépenses de consommation urbaine serait plus lente qu’avant la pandémie au cours de l’année à venir.

Qu’en est-il de l’économie de l’Irlande du Nord ?

L’économie de l’Irlande du Nord connaît les mêmes difficultés que celle de nombreux autres pays après la crise du COVID. Si certains d’entre eux ont réussi à se redresser plus rapidement, d’autres ont eu du mal à trouver un équilibre. Les économistes de l’université d’Ulster ont publié aujourd’hui une nouvelle étude selon laquelle l’économie de l’Irlande du Nord devrait décliner l’année prochaine. Mais ils prévoient une faible reprise en 2024.

Selon les analystes, la production du pays diminuera de 1,2 % l’année prochaine. En revanche, ils prévoient une croissance de 1,7 % en 2024, avec des perspectives similaires pour l’ensemble de la Grande-Bretagne. Considérant que des taux d’intérêt plus élevés contribuent à la récession économique, la Banque d’Angleterre pourrait s’abstenir d’augmenter les taux d’intérêt au-delà de 3 %.