Google paie 350 millions pour violation de données

Google paie 350 millions pour violation de données

Points clés

– Google a accepté un règlement de 350 millions de dollars concernant un procès sur un bug de sécurité dans la défunte plateforme Google+.

– La faille logicielle découverte en mars 2018 a exposé les données des utilisateurs et n’a pas été divulguée pendant des mois.

– Le règlement couvre les actionnaires d’Alphabet touchés entre le 23 avril 2018 et le 30 avril 2019, après que la valeur des actions de l’entreprise a chuté de manière significative.

– Bien qu’il ait nié tout acte répréhensible, Google a souligné son engagement à résoudre les problèmes liés aux logiciels.

– Les avocats pourraient recevoir jusqu’à 66,5 millions de dollars d’honoraires dans le cadre de ce règlement.

 

Dans le cadre d’un développement important déposé devant le tribunal fédéral de San Francisco, Google a consenti à un règlement de 350 millions de dollars dans le cadre d’un procès découlant d’un bogue de sécurité dans son site web de médias sociaux Google+, aujourd’hui disparu. Cette décision intervient après plus d’un an de médiation intense, dans l’attente de l’approbation du juge de district américain Trina Thompson. Le cœur du procès tourne autour d’une faille logicielle identifiée en mars 2018, qui a exposé les données des utilisateurs de Google+. Le problème a été gardé secret pendant des mois, suscitant la controverse et un examen juridique approfondi.

 

Agitation des actionnaires et retombées financières

La dissimulation de l’incident d’exposition des données a profondément affecté Alphabet Inc, la société mère de Google, entraînant une baisse significative de la valeur des actions qui a effacé des milliards de sa capitalisation boursière. Ce règlement vise à remédier aux pertes financières subies par les actionnaires entre le 23 avril 2018 et le 30 avril 2019, marquant une période tumultueuse pour la santé financière du géant de la technologie et la confiance des investisseurs.

 

Google nie toute faute et verse 357,5 millions de dollars dans le cadre d’un règlement à l’amiable.

Google a nié tout acte répréhensible bien qu’il ait accepté le règlement de 350 millions de dollars. L’entreprise a souligné qu’elle s’engageait à rectifier les erreurs logicielles et à renforcer les mesures de sécurité afin d’éviter de nouvelles atteintes à la vie privée. Ce règlement fait suite à un accord de 7,5 millions de dollars conclu en 2020 avec les utilisateurs de Google+, ce qui témoigne de la volonté de Google de résoudre les litiges liés à ses activités passées. De plus, Google a récemment fait l’objet d’un autre règlement lié à un suivi non divulgué de l’utilisation d’Internet, bien que les termes de cet accord restent confidentiels.

 

Les frais de justice s’envolent avec 66,5 millions de dollars d’honoraires.

Les procédures judiciaires ont ouvert la voie à des implications financières significatives, non seulement pour Google, mais aussi pour les équipes juridiques impliquées. Les avocats qui représentent l’affaire peuvent demander jusqu’à 66,5 millions de dollars d’honoraires sur les 350 millions de dollars de règlement, ce qui souligne l’importance des frais de justice liés à des procès aussi médiatisés. Ce scénario met en évidence les conséquences plus larges des violations de la confidentialité des données et l’importance de la transparence et de la responsabilité dans l’industrie technologique.

 

Alors que Google traverse ces difficultés juridiques, les résultats de ces règlements nous rappellent les implications des problèmes de confidentialité des données et la nécessité d’adopter des mesures de sécurité strictes. L’industrie technologique, les investisseurs et les utilisateurs suivront de près la façon dont Google et d’autres géants de la technologie continueront à s’attaquer à ces questions essentielles à l’ère numérique.