MATIÈRES DE PREMIÈRES

Shell et Vitol commercialisent des produits pétroliers

Le conseiller économique du président ukrainien, Oleg Ustenko, a demandé aux entreprises énergétiques de s’engager à respecter une date limite à laquelle elles cesseront de commercialiser des « produits pétroliers d’origine russe » afin de réduire les revenus de Moscou et sa capacité à financer la guerre en Ukraine, rapporte le Guardian.

 

L’UE applique une interdiction des importations de pétrole brut russe par voie maritime depuis le 5 décembre, le jour même où les pays du G7 ont plafonné le prix du pétrole russe à 60$ le baril. L’interdiction européenne a été étendue le 5 février aux produits raffinés comme le diesel et le fioul.

 

Les raffineries indiennes et turques ont augmenté leurs importations en provenance de Russie depuis le début de la guerre et ont été accusées de veiller à ce que le pétrole russe entre par la petite porte et soit réexporté dans le monde entier. L’organisation à but non lucratif Global Witness a signalé que depuis le 5 décembre, Shell avait importé plus de 600 000 barils de produits raffinés à Holadni depuis des raffineries turques connues pour importer du pétrole russe.

Vitol, le plus grand négociant indépendant en énergie au monde, s’est procuré 2,77 millions de barils auprès de raffineries turques au cours de l’année écoulée pour les livrer ensuite en Lettonie, à Chypre et aux Pays-Bas. La société Vitol a annoncé en avril dernier qu’elle « avait l’intention d’arrêter le commerce du pétrole brut et des produits d’origine russe. »

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Conséquence des sanctions ou réponse aux sanctions ?

Selon les données de la Russie, l’année dernière, les entreprises de ce pays ont effectué le plus grand nombre de forages dans leurs champs pétroliers depuis plus de 10 ans. L’activité de production pétrolière de la Russie a montré peu de signes indiquant que les sanctions internationales ou le départ de certaines grandes entreprises occidentales ont directement nui à leurs opérations.

 

Cela explique en partie le rebond de la production pétrolière du pays au cours du second semestre de l’année dernière, alors même que de nouvelles restrictions étaient imposées à ses exportations. Le Business Solutions and Technologies Research Center, anciennement la filiale russe de Deloitte & Touche LL, estime que « l’industrie continue à fonctionner en grande partie comme avant », car Moscou a conservé la plupart de la concurrence, des actifs et des technologies dans le domaine des services pétroliers.

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