Il y avait une association avec les smartphones, et aujourd’hui ils sont une entreprise de technologie commerciale, a déclaré le PDG Pekka Lundmark dans une interview avec Reuters, rapporte Euronews.
Après avoir repris la société finlandaise en 2020, qui était en proie à de graves difficultés financières, M. Lundmark a défini une stratégie en trois phases : réinitialisation, accélération et mise à l’échelle. La phase de repos étant désormais terminée, Lundmark a annoncé le début de la deuxième phase.
Bien que Nokia ait toujours pour objectif de développer son activité de fournisseur de services en vendant des équipements aux entreprises de télécommunications, elle se concentre désormais sur la vente d’équipements à d’autres entreprises.
Pekka a souligné que l’année dernière, l’entreprise a connu une très bonne croissance de 21%, ce qui représente actuellement environ 8% de son chiffre d’affaires, soit environ deux milliards d’euros. Il souhaite faire passer ce chiffre à deux chiffres dès que possible.
Pendant ce temps, les grandes entreprises technologiques s’associent à des équipementiers télécoms comme Nokia pour vendre des réseaux 5G privés et des équipements pour usines automatisées à des clients, principalement dans le secteur manufacturier.
Nokia quitte le marché russe
Le fabricant finlandais d’équipements 5G Nokia Oyj prévoit de quitter le marché russe et de se joindre aux sanctions contre le pays en raison du conflit en Ukraine.
Comme le rapporte cette société, Nokia a cessé ses livraisons et arrêté les nouvelles affaires. En outre, l’entreprise déplace ses activités de recherche et de développement en dehors de la Russie.
Cette décision a été prise après que la société rivale suédoise Ericsson a annoncé qu’elle cesserait ses activités pour une durée indéterminée, écrit Bloomberg.
Selon un tweet du PDG de Nokia, Pekka Lundmark, il était clair pour la direction, dès le début du conflit en Ukraine, que la société ne serait pas en mesure de poursuivre ses activités en Russie.
Nokia compte environ 2 000 employés dans ce pays, et « les licenciements sont inévitables. » Toutefois, la société proposera un changement de lieu de travail pour certains postes dont le travail peut être effectué en dehors de la Russie, a déclaré le porte-parole de la société.
