Toutefois, en raison des sanctions imposées à la Russie, de nombreuses entreprises basées dans l’UE ont perdu l’accès à l’un des plus grands marchés du monde. Selon les données publiées sur le site web de la Commission européenne, la Russie était le cinquième partenaire commercial de l’UE, avec une part totale de 5,8 % dans les échanges de marchandises avec la communauté européenne.
En 2021, le total des échanges de marchandises entre l’UE et la Russie s’est élevé à 257,5 milliards d’euros. Les exportations de l’UE s’élevaient à 99 milliards d’euros, et la part la plus importante était constituée par les machines et les équipements (19,5 milliards d’euros, soit 19,7 %), suivis par les véhicules à moteur (8,95 milliards d’euros – 9 %), les produits pharmaceutiques (8 1 milliards d’euros – 8,1 %), les équipements et les machines électriques (7,57 milliards d’euros – 7,6 %) et les matières plastiques (4,38 milliards d’euros – 4,3 %).
À en juger par ces données, l’industrie européenne s’est retrouvée dans une position peu enviable en raison des sanctions contre la Russie.
Un autre obstacle à la reprise est la loi sur la réduction de l’inflation aux États-Unis d’Amérique, qui, selon les politiciens européens, pourrait nuire aux entreprises et aux économies de l’UE.
Les forces conjointes
Nous vous rappelons qu’au cours de la deuxième semaine de janvier, le commissaire européen chargé du marché intérieur, Thierry Breton, a déclaré que l’UE doit réagir de la même manière que lors de la crise de la pandémie et que, dans cette situation, il est très important que les partenaires de la communauté européenne s’assurent que les efforts conjoints pour trouver une « réponse adéquate » afin de protéger l’industrie et de maintenir des conditions de concurrence équitables tant sur le marché intérieur qu’au niveau mondial.
La conseillère économique en chef du gouvernement allemand, Monika Schnitzer, a déclaré que la première économie d’Europe devait diversifier ses partenaires commerciaux internationaux et se concentrer sur de nouvelles régions. Comme elle l’avait alors déclaré, l’UE doit se positionner de manière stratégique.
