La faillite de la banque régionale aux États-Unis a ébranlé les marchés mondiaux. Les investisseurs craignaient que le contrecoup ne pèse sur d’autres secteurs et marchés. La banque centrale américaine a tenté de rassurer les clients en leur disant qu’ils récupéreraient leurs dépôts et que la faillite inattendue de la Silicon Valley Bank n’aurait pas d’effets durables. Malgré cela, les gens s’inquiètent et les marchés sont en ébullition depuis quelques jours.
Les régulateurs et les responsables politiques asiatiques ont également tenté de contrôler la volatilité provoquée par la faillite de la SVB. Jeudi, ils ont évoqué la résilience de leurs systèmes bancaires. En outre, les responsables ont souligné qu’il y avait peu de risques que la même chose se produise en Asie. Ils ont tenté de minimiser les risques afin d’éviter les ventes déclenchées par un sentiment négatif dans le secteur bancaire mondial.
Mercredi, les actions de Credit Suisse ont plongé, ajoutant à la tourmente. Les investisseurs ont craint que cela ne déclenche une crise bancaire plus profonde et plus large. Toutefois, la banque a annoncé que la banque centrale suisse lui prêterait environ 50 milliards de francs suisses (54 milliards de dollars) pour atténuer les dégâts. Ces fonds aideront le Credit Suisse à se redresser au lieu de s’enfoncer davantage.
Que disent les experts ?
Jeudi, le trésorier australien Jim Chalmers a indiqué que les investisseurs n’avaient aucune raison de s’inquiéter. Selon lui, les banques locales sont bien capitalisées. M. Chalmers a également mentionné une réunion entre la banque centrale et les principaux régulateurs, qui doit avoir lieu cette semaine. Les responsables discuteront probablement de l’effondrement de la SVB, entre autres.
Selon le trésorier australien, les régulateurs du pays restent vigilants, tandis que les banques australiennes sont bien capitalisées et conservent de solides positions de liquidité. Toutefois, certains risques subsistent, notamment en raison du resserrement monétaire rapide auquel se sont livrés de nombreux pays.
Dans le même temps, l’autorité monétaire de Hong Kong a annoncé qu’elle suivait également de près l’évolution des marchés étrangers. La banque centrale de facto de la ville a ajouté qu’elle poursuivrait les discussions sur les développements actuels avec les responsables étrangers concernés.
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