Les investissements sur le marché monétaire montrent que les opérateurs comptent sur une réduction d’un quart de point de pourcentage des taux d’intérêt d’ici la fin de l’année, car une série de données économiques plaident en faveur d’un ralentissement de la croissance économique et d’une atténuation de l’inflation.
Les chiffres publiés récemment indiquent que l’inflation des prix des usines a enregistré la plus faible croissance depuis près d’un an. Dans le même temps, un rapport distinct a montré des signes d’affaiblissement dans le secteur des services et des usines, qui ont considérablement réduit la production, écrit Bloomberg.
Les prix du marché indiquent toujours que la BOE (Bank of England) pourrait augmenter le taux d’intérêt d’un demi-point le mois prochain et qu’il atteindra 4,5 % pendant l’été. Toutefois, les spéculations sur une éventuelle baisse des taux en 2023 indiquent qu’il n’est pas certain que la banque centrale britannique maintienne les taux d’intérêt à des niveaux élevés sur le long terme.
Taux d’inflation en question
Dans de nombreuses économies développées, la fin du cycle de hausse des taux d’intérêt est en vue, ce qui encourage la spéculation des acteurs du marché quant à l’orientation de la politique monétaire de la banque centrale. Les économistes ont fait valoir jusqu’à récemment que la Banque d’Angleterre a été plus lente à réduire les taux que d’autres banques centrales, en particulier lorsque des facteurs tels que les pénuries de main-d’œuvre sont pris en compte, ce qui maintient l’inflation stable.
Les obligations d’État britanniques ont surpassé les obligations allemandes au cours de la cinquième séance de négociation grâce aux spéculations sur une baisse des taux, le rendement de l’obligation à 10 ans à faible risque ayant baissé de cinq points à 3,22 %.
La réunion des dirigeants de la Banque d’Angleterre est prévue la semaine prochaine. La Réserve Fédérale et la Banque Centrale Européenne tiendront également des réunions.
