L’économie japonaise se contracte de 1,8% au 1er trimestre

L’économie japonaise se contracte de 1,8% au 1er trimestre

Points clés :

– Contraction de l’économie japonaise : L’économie japonaise s’est contractée de 1,8% en rythme annuel, soit un peu mieux que l’estimation initiale de -2,0%.

– Dépenses d’investissement des entreprises : Baisse de 0,4%, impactées par les incertitudes du marché mondial et le scandale Daihatsu.

– Investissement public : Augmentation de 3,0 %, sous l’effet de projets d’infrastructure gouvernementaux visant à soutenir la stabilité économique.

 

La performance économique du Japon au premier trimestre 2024 a montré une contraction significative. Le taux annualisé corrigé de l’inflation et des variations saisonnières reflète une baisse de 1,8%, en légère amélioration par rapport à l’estimation initiale de -2,0%. En termes nominaux, le taux annualisé a été enregistré à 0,1%, en baisse par rapport à un rapport préliminaire qui indiquait une augmentation de 0,4%. Ces chiffres mettent en évidence les difficultés persistantes de l’économie japonaise et laissent entrevoir les difficultés auxquelles sont confrontés les décideurs politiques pour stabiliser la croissance et juguler l’inflation.

 

L’investissement des entreprises en baisse de 0,4%

Les dépenses d’investissement des entreprises ont connu une baisse notable de 0,4%, ce qui, bien qu’alarmant, constitue une amélioration par rapport à la baisse de 0,8% annoncée dans le rapport préliminaire. Cette réduction peut être largement attribuée aux incertitudes du marché mondial et à des facteurs internes, tels que le récent scandale de fraude aux tests impliquant Daihatsu Motor Co. Cet incident a eu un impact significatif sur le moral des entreprises, ce qui a conduit à une approche prudente en matière d’investissement dans les biens d’équipement.

 

Économie japonaise : La consommation personnelle baisse de 0,74%

La consommation personnelle au Japon a chuté de 0,74% au cours de cette période, ce qui est légèrement supérieur à l’estimation du rapport préliminaire qui faisait état d’une baisse de 0,68%. La baisse des dépenses a été évidente dans divers secteurs, y compris les téléphones, les voies rapides, les jeux et les boissons non alcoolisées. Cette baisse souligne le comportement prudent des consommateurs en matière de dépenses dans un contexte d’incertitudes économiques et reflète des tendances plus larges de réduction des dépenses discrétionnaires.

 

Les investissements publics augmentent de 3,0%

Contrairement au ralentissement économique général, l’investissement public au Japon a augmenté de 3,0%, ce qui est légèrement inférieur à la croissance de 3,1% annoncée dans le rapport préliminaire. Cette augmentation représente les efforts du gouvernement pour soutenir l’activité économique par le biais de projets d’infrastructure et d’autres travaux publics. Ces investissements sont essentiels pour soutenir la stabilité économique et fournir un tampon contre la volatilité du secteur privé.

 

Commerce japonais : exportations en baisse de 5,1%, importations en baisse de 3,3%

Le secteur commercial du Japon a également connu des revers, avec des exportations en baisse de 5,1%, une augmentation marginale par rapport à l’estimation préliminaire de 5,0%. Les importations ont diminué de 3,3%, soit une légère amélioration par rapport à la baisse de 3,4% annoncée dans le rapport initial. Ces réductions ont été partiellement influencées par une baisse de la production de véhicules à la suite du scandale de Daihatsu Motor Co. qui a perturbé les chaînes d’approvisionnement et freiné l’activité commerciale.

 

Économie japonaise : PIB 2023 stable à 1,2%, 558 billions de yens

Pour l’exercice 2023, la croissance du PIB réel du Japon a été de 1,2%, la valeur du PIB s’élevant à 558 000 milliards de yens. Ce chiffre est resté inchangé par rapport à l’estimation préliminaire, ce qui indique une trajectoire de croissance régulière mais modeste. Alors que le pays navigue dans les complexités du paysage économique mondial, ces informations fournissent une base pour les décisions politiques futures afin de soutenir et d’améliorer la résilience économique.