Le prix du pétrole repasse au-dessus de 85 dollars le baril

Le prix du pétrole repasse au-dessus de 85 dollars le baril

Le prix du pétrole Brent de la mer du Nord a de nouveau dépassé la barre des 85 dollars le baril, stimulé par un dollar plus faible et par les estimations des investisseurs selon lesquelles la banque centrale américaine pourrait être proche de la fin de son cycle de hausse des taux d’intérêt.

 

Selon les données à 09:50 CET, le baril de pétrole Brent coûtait 85,84$, tandis que le baril de pétrole Texas WTI se situait au niveau de 81,70$.

Les prix ont été soutenus par un dollar plus faible, renforçant le pouvoir d’achat des acheteurs par rapport à d’autres devises et stimulant la demande.

 

Pour mieux évaluer les perspectives d’un changement d’orientation de la politique monétaire américaine, les investisseurs se tournent vers le rapport sur l’inflation américaine pour le mois de mars, qui sera publié mercredi. La croissance des prix de ces derniers jours a également été stimulée par la décision du groupe de pays producteurs de pétrole, l’OPEP, de réduire sa production mensuelle.

 

Les pays de l’UE sont loin des objectifs climatiques

Chaque membre de l’Union européenne est loin des objectifs formulés par l’accord de Paris sur le climat, estime la startup technologique de Francfort Right dans une analyse de la mise en œuvre concrète des mesures de lutte contre le réchauffement climatique.

L’accord de Paris de 2015 est un cadre juridiquement contraignant pour la réduction mondiale des émissions de gaz à effet de serre, destiné à limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré au-dessus de la moyenne préindustrielle.

 

L’UE s’est fixé pour objectif de devenir neutre sur le plan climatique d’ici à 2050, et l’Allemagne souhaite y parvenir d’ici à 2045.

Le groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat des Nations unies a averti que, sans changements plus rapides, le seuil de 1,5 degré ne serait pas atteint dès les années 2030, et le secrétariat des Nations unies sur l’évolution du climat a averti à l’automne que, dans le même cas, le réchauffement atteindrait 2,5 degrés en 2100, écrit DPA.

À droite, cependant, les prévisions sont encore plus sombres. En ce qui concerne l’application des mesures climatiques dans l’UE, la Croatie et Chypre sont les mieux placées, mais même si le reste du monde ne met en œuvre l’accord qu’à ce rythme, la planète se réchauffera de 3,1 degrés d’ici à 2100.

Le rythme de l’Allemagne, reflété sur le monde, signifie un réchauffement de 4,4 degrés, celui du Luxembourg de 5,3 degrés, celui de la République tchèque et de l’Estonie de 5,2 degrés, celui de la France et de l’Italie de 3,7 degrés chacun, et celui de l’Espagne de 3,5 degrés.