Alors que le monde évolue vers une économie de la connaissance qui valorise et investit dans le capital humain pour le développement économique, la nouvelle de la Banque mondiale selon laquelle les divisions entre les États-Unis et la Chine entravent la création de connaissances et l’innovation est assez inquiétante.
La mondialisation et l’économie ouverte ont favorisé le progrès humain au cours des dernières décennies. Pourtant, en raison de la guerre commerciale que l’ancien président américain Donald Trump a lancée pour capitaliser sur des agendas politiques, il a perdu la relation entre les deux plus grandes économies du monde à long terme.
Le régime américain actuel soutient également la plupart des politiques de son prédécesseur visant à stopper la croissance de la Chine en maintenant des droits de douane et en démantelant la chaîne d’approvisionnement en semi-conducteurs pour étouffer le secteur technologique chinois. Le dernier témoignage du PDG de TikTok devant le Congrès souligne la partialité de certains politiciens qui ont poussé à l’interdiction de l’application alors qu’il n’y avait aucune preuve interne que TikTok espionnait le sol américain.
Le déclin actuel de l’innovation et de la production de connaissances sera préjudiciable au monde entier, en particulier aux pays asiatiques. À première vue, la diversification des capacités de production de la Chine a entraîné un boom des exportations vers d’autres marchés. Toutefois, la méfiance entre les États-Unis et la Chine pourrait entraîner une baisse des investissements en raison des coûts d’approvisionnement élevés liés aux restrictions des itinéraires commerciaux.
La proposition de la Banque mondiale selon laquelle les pays en développement devraient réformer leurs politiques pour faire partie des deux blocs plutôt que de s’aligner exclusivement sur un bloc afin d’éviter les pénuries de produits de base pour les pays en développement des deux blocs, est-elle correcte ?
La récente déclaration du président de la Commission européenne sur la Chine est un signe de protectionnisme visant à stopper le développement des avancées chinoises dans le domaine du Web3 par le biais du développement d’outils dits de défense. L’UE élabore actuellement une politique interne sur la manière dont les entreprises technologiques basées aux États-Unis peuvent contribuer au déploiement de la 5G, d’une valeur de 100 milliards d’euros, à laquelle des entreprises comme Meta, Netflix et d’autres n’ont pas répondu, acceptant essentiellement les propositions de l’agence.
Des moyens de faire face à la crise en cours
Le monde est déjà confronté à de trop nombreux défis. Nous ne pourrons les surmonter que si deux grandes puissances travaillent ensemble pour faire face aux crises imminentes telles que le changement climatique, la sécurité alimentaire et l’inégalité économique.
Les innovations et les progrès scientifiques sont essentiels pour résoudre cette crise, qui nécessite des investissements et le partage des connaissances. Pourtant, la plupart des pays du monde doivent faire des progrès scientifiques pour résoudre leurs problèmes.
