Sur le marché londonien, le prix du baril était de 82,38$ mercredi, et selon les données publiées par OilPrice, une légère hausse a été enregistrée dans la matinée à 82,60 dollars. Sur le marché américain, le baril s’échangeait à 76,47$, tandis que la valeur actuelle du pétrole texan est de 76,54$.
L’inquiétude des investisseurs a été provoquée par la déclaration du président de la banque centrale américaine, Jerome Powell, selon laquelle en raison de la solidité des indicateurs économiques, la Fed devra probablement augmenter les taux d’intérêt plus que prévu.
L’approche de Powell a stimulé la valeur du dollar, qui a atteint son plus haut niveau au cours des trois derniers mois, et a ainsi stoppé la hausse du prix du pétrole, car elle implique une demande plus faible de la part des acheteurs munis d’autres devises.
Le nombre d’employés du secteur privé américain a augmenté plus que prévu en février, ce qui témoigne de la vigueur persistante du marché de l’emploi.
Les prévisions d’une réduction de l’offre des producteurs indépendants et d’une reprise continue de la demande en Asie ont également empêché une chute importante des prix.
Selon l’analyste
Les analystes de Barclays ont déclaré qu’ils s’attendaient à une reprise continue de la demande de l’aviation civile en Chine et dans les pays voisins, à une stabilisation de l’activité industrielle et à un ralentissement de la croissance de l’offre des pays non membres de l’OPEP+, ce qui entraînerait un déficit sur le marché du pétrole vers la fin de l’année.
Les traders se tournent maintenant vers les données officielles sur les stocks aux États-Unis après que les données publiées par l’American Petroleum Institute (API) ont montré que les stocks de pétrole brut ont baissé pour la première fois en 10 semaines de 3,8 millions de barils la semaine dernière.
Les analystes avaient prévu que les rapports montreraient une croissance modeste.
