La Fed comment sur le ralentissement del’économie américaine

La Fed comment sur le ralentissement del’économie américaine

L’économie américaine a traversé une période difficile au cours des derniers mois. Les investisseurs craignaient que les taux d’intérêt élevés et l’inflation galopante ne nuisent gravement au pays. Cependant, de nouveaux rapports ont montré que le taux annuel de l’économie américaine a augmenté de 2,9 % entre juillet et septembre. Selon le gouvernement, il s’agit d’une bonne amélioration par rapport à son estimation initiale.

Le produit intérieur brut des États-Unis s’est contracté au cours des deux trimestres précédents, mais a rebondi au cours du dernier trimestre. Certains signes indiquent que l’économie se redresse lentement. Les embauches régulières et le faible taux de chômage l’indiquent également, de même que les nombreuses offres d’emploi. Mercredi, le gouvernement a indiqué que les fortes hausses des exportations et des dépenses de consommation ont contribué à la croissance de juillet à septembre. Ces deux facteurs ont été plus importants que ne le prévoyaient les économistes.

Rubeela Farooqi, économiste en chef pour les États-Unis chez High-Frequency Economics, a noté que les dépenses des ménages semblent se maintenir malgré la hausse des coûts d’emprunt et des prix. Il s’agit là d’une évolution positive pour les perspectives à court terme. Les analystes pensent que les nouvelles données montreront une croissance économique modeste de 1% en rythme annuel entre octobre et décembre.

La Réserve fédérale est également optimiste. L’inflation semble ralentir et le président de la Fed, Jerome Powell, a déclaré que l’agence envisageait des hausses de taux plus faibles à partir de décembre. Malgré cela, certains experts pensent toujours que les tentatives de la Fed pour réduire l’inflation provoqueront une récession en 2023. L’agence a relevé son taux de référence à court terme à six reprises en 2022.

 

L’économie chilienne est également en difficulté

La banque centrale du Chili a publié jeudi son indice d’activité économique IMACEC. Ce dernier est un indicateur proche du produit intérieur brut. Selon les nouvelles données, l’indice a chuté de 1,2% en octobre par rapport au même mois de l’année dernière.

Toutefois, les marchés s’attendaient à ce chiffre, car le plus grand producteur de cuivre au monde se dirige vers la récession malgré sa reprise rapide après la pandémie.

La banque centrale a déclaré que les derniers chiffres étaient dus à une baisse de l’industrie manufacturière et du commerce. Le secteur minier est resté solide, mais cela n’a pas suffi.