La Banque mondiale approuve 2,25 milliards €

La Banque mondiale approuve 2,25 milliards €

Points clés :

 

– Approbation de l’enveloppe financière : La Banque mondiale a approuvé une enveloppe de 2,25 milliards de nairas pour le Nigeria afin de soutenir les réformes économiques et d’aider les populations vulnérables.

– Allocations du programme : 1,5 milliard de dollars pour le financement de la politique de développement RESET, 750 millions de dollars pour l’accélération des réformes en matière de mobilisation des ressources.

– Objectifs : Stabiliser l’économie, soutenir les populations vulnérables, augmenter les recettes non pétrolières, préserver les recettes pétrolières et promouvoir la viabilité budgétaire.

 

Jeudi, la Banque mondiale a approuvé une enveloppe financière substantielle d’un montant total de 2,25 milliards de nairas pour soutenir les réformes économiques en cours au Nigeria et venir en aide à sa population vulnérable. Ce financement important est destiné à soutenir la dynamique des réformes, à accélérer la mobilisation des ressources non pétrolières et à apporter un soutien crucial aux Nigérians pauvres. L’approbation représente un engagement ferme à stabiliser l’économie du Nigeria et à promouvoir une croissance durable et inclusive.

 

1,5 milliard de dollars pour stabiliser l’économie nigériane

Le financement comprend deux programmes principaux : le programme de financement de la politique de développement RESET (DPF) et le programme d’accélération des réformes en matière de mobilisation des ressources (ARMOR). Le DPF RESET, doté de 1,5 milliard de dollars, vise à stabiliser et à transformer l’économie. Le PforR ARMOR, d’un montant de 750 millions de dollars, est conçu pour renforcer la mobilisation des ressources et accélérer les réformes nécessaires. Ces interventions constituent une stratégie globale visant à relever les défis économiques immédiats et à long terme.

 

Une enveloppe combinée de 2,25 milliards de dollars pour stimuler les recettes non pétrolières

Le paquet combiné vise à stabiliser l’économie, à soutenir les populations pauvres et économiquement à risque, à augmenter les recettes non pétrolières, à préserver les recettes pétrolières, à promouvoir la viabilité budgétaire et à garantir la fourniture de services publics de qualité. Ces objectifs sont essentiels pour faire face à la situation économique fragile du Nigeria et au besoin urgent de réformes, en préparant le terrain pour une économie plus résiliente et diversifiée.

 

Les responsables approuvent le financement de la réforme de l’économie nigériane

Wale Edun, ministre des finances et coordinateur en chef de l’économie, a salué les approbations de financement, soulignant l’engagement du gouvernement en faveur de réformes audacieuses et nécessaires pour restaurer la stabilité macroéconomique et parvenir à une croissance économique durable et inclusive. Ousmane Diagana, vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale, a salué les réformes macro-budgétaires du Nigeria et a souligné l’importance de maintenir l’élan des réformes pour étendre la protection des populations pauvres et économiquement à risque. Dans une déclaration séparée, Mohammed Manga, directeur de l’information et des relations publiques au ministère fédéral des finances, a mis l’accent sur les objectifs des programmes RESET DPF et ARMOR PforR, qui visent à renforcer les cadres de politique économique, à créer une marge de manœuvre budgétaire et à protéger les personnes vulnérables.

 

L’aide annuelle de l’IDA s’élève à 21 milliards de dollars, dont 61 % pour l’Afrique

L’Association internationale de développement (IDA), créée en 1960, joue un rôle central dans cet effort de financement. Première source d’aide aux 76 pays les plus pauvres du monde, dont 39 en Afrique, l’IDA accorde des subventions et des prêts à taux d’intérêt faible ou nul afin de stimuler la croissance économique, de réduire la pauvreté et d’améliorer les conditions de vie des populations démunies. Au cours des trois dernières années, les engagements annuels moyens de l’IDA ont atteint 21 milliards de dollars, 61 % de ces engagements étant destinés à l’Afrique, ce qui a entraîné des changements positifs pour 1,6 milliard de personnes dans 113 pays.