La société russe Gazprom approvisionne l’Europe en gaz via l’Ukraine à raison de 38,9 millions de mètres cubes par jour en moyenne, a annoncé la société.
Elle a ajouté que l’approvisionnement passe par la station de pompage de gaz de Suja, dans la région russe de Koursk, et que la partie ukrainienne a rejeté la demande d’approvisionnement par Sokhranovka.
Par exemple, le samedi 22 avril, Gazprom a livré 39,4 millions de mètres cubes de gaz.
La ligne de transit à travers l’Ukraine est la seule voie d’acheminement du gaz russe vers les pays d’Europe occidentale et centrale. Dans le même temps, les livraisons via le Nord Stream ont été complètement suspendues en raison des dommages subis par la partie sous-marine du gazoduc en mer du Nord.
L’Allemagne produira-t-elle du gaz de schiste ?
L’industrie allemande du gaz naturel et du pétrole a produit moins d’énergie à partir de sources nationales l’année dernière, malgré une demande plus forte pendant la crise énergétique.
La production allemande étant en baisse depuis des années, le secteur de l’énergie souhaite se concentrer davantage sur des opportunités plus prometteuses, telles que l’énergie géothermique, la production d’hydrogène à partir du gaz naturel ou le stockage souterrain du dioxyde de carbone.
La quantité de gaz naturel provenant des ressources allemandes a diminué l’année dernière, passant d’environ 5,2 milliards de mètres cubes l’année précédente à près de 4,8 milliards de mètres cubes, a annoncé mardi l’Association allemande pour le gaz naturel, le pétrole et la géoénergie (BVEG) à Hanovre, rapporte l’agence DPA.
Il en va de même pour le pétrole brut, dont la production est tombée à 1,7 million de tonnes, contre 1,8 million en 2021. Ces quantités permettent de couvrir environ 5,5% de la demande nationale en gaz et 2% de la demande en pétrole.
La tendance à la baisse de la production à long terme se poursuit. Dans le passé, l’Allemagne produisait jusqu’à 20 milliards de mètres cubes de gaz par an, voire plus.
Ludwig Möhring, directeur du BVEG, a souligné – comme il l’avait fait au début de la guerre en Ukraine au printemps dernier – que les producteurs de gaz allemands veulent contribuer à l’approvisionnement.
Les prix des matières premières fossiles, qui sont encore très élevés, peuvent être réduits si l’offre nationale augmente.
