Des réductions supplémentaires inattendues des objectifs de production du groupe OPEP+. En conséquence, les prix du pétrole pourraient dépasser les 100$ le baril. En revanche, cela ouvrirait la voie à un nouveau conflit avec l’Occident. Ce dernier est déjà aux prises avec des taux d’intérêt plus élevés, ont déclaré lundi des analystes et des négociants.
L’accord témoigne d’une coopération au sein de l’OPEP+, malgré l’insistance de Washington pour que ses alliés du Golfe rompent leurs liens avec Moscou. L’accord réduit considérablement les efforts occidentaux visant à restreindre les revenus pétroliers de la Russie.
L’OPEP+ et ses alliés, dont la Russie, ont convenu dimanche de réductions supplémentaires des objectifs de protection. Ces réductions s’élèvent à environ 1,6 million de barils par jour à partir du mois de mai et jusqu’à la fin de l’année. Par conséquent, les prix du pétrole ont augmenté de plus de 6% lundi.
Selon les calculs de Reuters, ces engagements porteront le volume global des réductions effectuées par l’OPEP+ depuis novembre à 3,66 millions de barils par jour, soit 3,7% de la demande mondiale.
L’OPEP+ prévoit de maintenir sa production cette année après l’avoir réduite de deux millions de bpj en novembre 2022.
L’Arabie saoudite a déclaré que sa réduction volontaire de la production était une mesure préventive prise pour aider à maintenir la stabilité du marché.
Aleksandr Novak, vice-premier ministre russe, a déclaré que l’une des causes de ces réductions était l’ingérence dans la dynamique du marché.
Selon l’Agence internationale de l’énergie, ces réductions risquent d’aggraver un marché tendu. En outre, elles feraient grimper les prix du pétrole dans un contexte de pressions inflationnistes.
Selon Bjarne Schieldrop, analyste chez SEB, « les nouvelles réductions confirment que le groupe OPEP+ est intact. En outre, la Russie reste une composante intégrale et importante du groupe ».
Selon Rystad Energy, ces réductions vont encore resserrer le marché du pétrole et pousser les prix au-delà de 100$ le baril jusqu’à la fin de l’année, voire jusqu’à 110$ le baril de Brent cet été.
UBS prévoit que le Brent atteindra 100$ d’ici juin, et Goldman Sachs a augmenté de 5 dollars sa prévision pour décembre, la portant à 95$.
Selon Goldman Sachs, la libération des réserves stratégiques de pétrole (SPR) à la suite de grèves continues aux États-Unis et en France, ainsi que le refus de Washington de reconstituer ses SPR au cours de l’exercice 2023, pourraient avoir été le moteur de la décision de l’OPEP+.
Selon Schieldrop, des coûts plus élevés signifieront certainement plus d’argent pour la Russie à dépenser dans sa guerre coûteuse en Ukraine. Et par conséquent, une nouvelle détérioration des relations entre les États-Unis et l’Arabie saoudite.
Bien que la hausse des prix du pétrole soit une mauvaise nouvelle pour la Banque centrale européenne qui s’efforce de réduire l’inflation, on ne s’attend pas à ce qu’elle modifie considérablement les perspectives de la politique monétaire à l’heure actuelle.
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