Économie indienne: La croissance du PIB

Économie indienne: La croissance du PIB

Points clés

– Croissance de l’économie indienne : La croissance du PIB de l’Inde s’est ralentie en janvier-mars en raison de la faiblesse de la demande, d’une activité manufacturière et de services modérée, et d’une agriculture en demi-teinte.

– Prévisions : La croissance du PIB devrait s’établir à 6,7 %, avec une croissance de la valeur ajoutée brute d’environ 6,2 %, reflétant un optimisme prudent au vu des tendances récentes.

– Analyse comparative : La croissance du trimestre précédent était de 8,4 % ; l’année fiscale en cours devrait atteindre 6,8 %, et l’année prochaine, 6,6 %.

 

L’économie indienne a connu une croissance plus lente en janvier-mars, sous l’influence de plusieurs facteurs sous-jacents. La faiblesse de la demande dans différents secteurs a considérablement entravé les progrès économiques. Les secteurs de l’industrie manufacturière et des services ont connu une modération, contribuant moins à la croissance globale. Les faibles performances de l’agriculture ont encore accentué le ralentissement. La consommation privée est restée faible, n’apportant pas l’élan nécessaire à une expansion économique robuste.

 

Le PIB de l’Inde devrait se stabiliser à 6,7 %.

Les prévisions économiques pour la croissance du PIB de l’Inde au cours de cette période allaient de 5,6 % à 8,0 %, avec une attente plus spécifique de 6,7 %. La croissance de la valeur ajoutée brute (VAB) devrait se situer autour de 6,2 %. Le taux de croissance du PIB se stabilisera à 6,7 % à long terme. Ces projections témoignent d’un optimisme prudent de la part des économistes quant à la trajectoire économique de l’Inde, même si les perspectives immédiates restent tempérées par les tendances récentes.

 

Économie indienne : La croissance du PIB tombe de 8,4 % à 6,7 %.

Au cours de la période octobre-décembre précédente, la croissance du PIB de l’Inde était nettement plus élevée (8,4 %), avec une croissance de la valeur ajoutée brute (6,5 %). Cette croissance plus élevée du PIB était en partie due à une forte baisse des subventions, qui a donné un coup de pouce artificiel aux impôts indirects nets. La croissance moyenne du PIB pour l’exercice fiscal précédent était de 7,7 %. Pour l’année fiscale en cours, la croissance du PIB devrait s’élever à 6,8 %, avec une légère baisse à 6,6 % attendue pour la prochaine année fiscale.

 

Incertitude des prévisions économiques : une croissance de 5 à 6 % est raisonnable

Un sondage réalisé auprès de 54 économistes a révélé qu’une majorité d’entre eux étaient sceptiques quant à une croissance supérieure aux prévisions, seule une minorité d’entre eux étant plus optimiste. Miguel Chanco, économiste en chef pour l’Asie émergente chez Pantheon Macroeconomics, a indiqué qu’un taux de croissance de 5 à 6 % était un potentiel « raisonnable » pour l’économie indienne. Cette divergence entre les économistes financiers et les estimations du gouvernement souligne les incertitudes qui persistent dans les prévisions économiques.

 

Dates importantes : Données du PIB du 31 mai, résultats des élections du 4 juin

Deux dates importantes marquent le calendrier économique : la publication des données du PIB le 31 mai et les résultats des élections générales le 4 juin. Les élections devraient permettre au Premier ministre Narendra Modi d’obtenir un rare troisième mandat, ce qui devrait influencer les politiques économiques et la confiance des investisseurs.

 

Le secteur informel : Clé de la croissance de l’emploi, il a besoin d’une croissance du PIB de 8

Le secteur informel, qui contribue pour près de 50 % au PIB et emploie environ 90 % de la main-d’œuvre, reste un élément essentiel de l’économie indienne. Pour assurer une croissance adéquate de l’emploi, le PIB doit croître de 8 % ou plus, un objectif que les prévisions actuelles ne permettent pas d’atteindre. Il est essentiel de s’attaquer à ces problèmes structurels pour assurer un développement économique durable à long terme.