Une progression a également été enregistrée dans les trades matinaux, de sorte que le prix du pétrole Brent s’établit actuellement à 88,26 dollars, tandis que le baril de pétrole Texas WTI se négocie à 81,67 dollars, selon les données publiées sur le site OilPrice.com.
Les traders se concentrent sur la reprise de la demande en Chine après l’assouplissement des mesures strictes visant à supprimer le coronavirus, rapporte l’agence Mina.
Les marchés ont également été soutenus par les données en provenance des États-Unis, qui ont montré que la croissance des stocks la semaine dernière a été deux fois moins faible que prévu, soit un peu plus de 500 000 barils.
Les traders sont également satisfaits des données sur la croissance du produit intérieur brut (PIB) des États-Unis au quatrième trimestre de l’année dernière, au taux analysé de 2,9 %.
Toutefois, la croissance a considérablement ralenti à la fin de l’année, avec un taux annuel de 1 %, soit près de la moitié de celui du trimestre précédent, la hausse des taux d’intérêt ayant freiné la demande.
Selon les résultats d’une enquête menée par Reuters, les économistes estiment que l’économie mondiale ne progressera que d’environ deux pour cent cette année, et que la croissance pourrait être plus faible.
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a annoncé séparément que le baril de pétrole de ses membres coûtait 84,59 dollars mercredi.
Marché européen
Le prix du pétrole brut s’est stabilisé au-dessus de 88 dollars mardi, les traders trouvant un équilibre entre les craintes d’une récession aux États-Unis et les attentes d’une reprise de la demande en Chine, premier importateur mondial.
Sur le marché londonien, le prix du baril est resté quasiment inchangé et s’est établi à 88,31 dollars. Il n’y a pas eu non plus de changements significatifs sur le marché américain, où le baril s’est échangé à 81,7 dollars, rapporte Mina se référant à Hrportfolio.
Ces dernières semaines, les traders ont été encouragés par la levée des mesures strictes de lutte contre le coronavirus en Chine et par les signes de reprise de la demande de carburant. L’ouverture des frontières de la Chine a déclenché une nouvelle vague d’infections et les données sur les ventes au détail aux États-Unis ont alimenté les inquiétudes.
